vendredi 27 juin 2014

Droit à l'oubli sur Internet

Si des pages Internet contiennent des informations qui nuisent à votre vie
sociale ou privée, vous pouvez demander à ce qu'elles n'apparaissent plus
dans les résultats de recherche de Google.
Cela permet de faire oublier les erreurs de jeunesse et limite la
curiosité des employeurs, etc.

Le formulaire de demande :
https://support.google.com/legal/contact/lr_eudpa?product=websearch

Article de presse :
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/google-devra-respecter-le-droit-a-l-oubli_1543116.html

mercredi 18 juin 2014

Réparation FAT corrompu sur carte SD


Pré-requis :
- connaissance de base Linux
- GpartedLive
- connaissance de testdisk et de gparted
- une carte SD défectueuse :-( mais après ces étapes :-) si tout va bien

J'ai eu à faire à une carte SD inaccessible sur Windows, la carte était visible seulement dans le gestionnaire de disque avec le message "Disque non reconnu", des verifications avec gparted ou "dosfsck" indiquait des erreurs du genre "fat32 root dir starts with a bad cluster", "fat problem while decoding 2 0", et quand on essayait de monter le disque (sur Linux) on avait une erreur "mount can't read superblock". La liste des fichiers contenus sur la carte était quand visible en utilisant testdisk ou photorec.

Ce qui a résolu le problème :

J'ai téléchargé et gravé un livecd GpartedLive0.4.3.2 (pas essayé avec les nouvelles versions de GpartedLive),



- démarrer un PC avec le livecd

- ouvrir un terminal root et exécuter la commande : 
sfdisk -x /dev/sda

- on appuie sur la touche Entrée à chaque question jusqu'à arriver à une question qui demande si il faut écrire les modifications sur le disque, on accepte en tapant "y" puis Entrée.

- la carte SD perd alors le format FAT32

- toujours dans le terminal on lance testdisk :
    on fait une analyse à la recherche de partition, testdisk retrouve la partition FAT32, on écrit les infos sur le disque puis on lance un "Repair FAT".

- on éjecte la carte du lecteur, on remet la carte SD et relance gparted qui n'indique plus d'erreur sur la carte, une vérification avec gparted n'indiquait plus d'erreur non plus.

Test de montage de la carte SD sur Linux = REUSSI !!!

Accès à la carte sur Windows = REUSSI !!!

J'ai retrouvé tous mes documents, en vous souhaitant autant de "chance".
Cette méthode est vraiment un dernier recours, pour éviter d'en arriver là la seule régle qui évite toute perte de documents est de les avoir toujours en double sur une sauvegarde (régulière et testé).



mardi 17 juin 2014

Monitoring et diagramme réseau

Des outils gratuit pour gérer son réseau informatique :

Nagios permet de surveiller et son réseau : http://www.nagios.org/about

Nagvis est un addon pour Nagios qui permet de cartographier son réseau :
http://www.nagvis.org/about

samedi 14 juin 2014

Utiliser Clonezilla DRBL sur un PC avec une seule carte réseau

Clonezilla est un logiciel opensource qui permet de faire des images disques d'un PC pour le sauvegarder ou pour installer la même configuration sur plusieurs PC. DRBL est son complément qui permet de cloner et de restaurer des images disques de plusieurs PC simultanément. Clonezilla et DRBL sont utilisables tous les deux depuis un Live CD/USB. C'est deux outils sont très pratiques et très polyvalent.


Pour plus d'infos :
http://drbl.org/

http://clonezilla.org/

Dans cet article je propose une méthode pour utiliser DRBL sur un PC avec une seule carte réseau car normalement DRBL est prévu pour être utilisé sur un PC avec 2 cartes réseaux.

Pour pouvoir utiliser DRBL Live sur un PC qui n'a qu'une seule interface réseau il faut suivre les étapes suivantes :


ATTENTION : pour utliser cette méthode les PC à cloner/restaurer doivent être connectés sur un switch à part du réseau de production à moins que tous les PC en production soient à cloner/restaurer. Sinon on risque de cloner /restaurer des PC qui ne devaient pas l'être, ce qui serait dommage.

Après avoir téléchargé l'image disque de DRBL, l'avoir gravé sur un CD ou copié sur clé USB en utilisant Unetbootin, et après avoir démarré un PC avec,

Démarrer "Clonezilla server" sur le bureau et suivre les étapes de l'assistant.
A la 1ère question mettre non : 'n'
Utililser comme infos :
    IP du serveur DRBL : 192.168.2.100
    Serveur DNS : 127.0.0.1 (sans importance)
    Passerelle : 192.168.2.100
On peut utliser une autre IP et modifier les IP de réseau ci-dessous en conséquence .

Suivre toutes les étapes de l'assistant jusqu'à revenir à la ligne de commande.

IMPORTANT : tant que le nombre de PC indiqué dans client-to-wait n'est pas atteint, le clonage ne démarre pas. Il faut indiquer le nombre exacte de PC à cloner puis démarrer tous les PC.

Modification à faire à la main pour pouvoir utiliser DRBL Live sur un PC avec une seule interface réseau :

Ouvrir une ligne de commande et passer en root avec la commande : sudo su

Ajouter dans /etc/exports les lignes suivantes (on peut utiliser l'éditeur de texte nano) :
    /tftpboot/node_root 192.168.2.0/24(ro,async,no_root_squash,no_subtree_check)
    /usr 192.168.2.0/24(ro,async,no_root_squash,no_subtree_check)
    /opt 192.168.2.0/24(ro,async,no_root_squash,no_subtree_check)
    /home 192.168.2.0/24(rw,sync,no_root_squash,no_subtree_check)
    /var/spool/mail 192.168.2.0/24(rw,sync,root_squash,no_subtree_check)
    /home/partimag 192.168.2.0/24(rw,sync,no_root_squash,no_subtree_check)

(indiquer l'adresse réseau à laquelle appartient l'IP du serveur DRBL attribuée plus haut)

Normalement il faudrait exécuter la commande : exportfs -a  pour prendre en compte modifs
mais dans DRBL Live elle ne marche pas (ce n'est pas grave, on continu).

Dans /etc/dhcp/dhcpd.conf :

Remplacer :
    subnet 192.168.2.0 netmask 255.255.255.0 { }
    }


Par :
    subnet 192.168.2.0 netmask 255.255.255.0 {
        option subnet-mask 255.255.255.0;
        option routers 192.168.2.100;
        next-server 192.168.100.254;

        pool {
            range 192.168.2.111 192.168.2.150;
        }
    }
    }

(adapter la plage d'IP en fonction des besoins)

FACULTATIF : exécuter la commande : /etc/init.d/isc-dhcp-server restart pour vérifier que la configuration est correcte.

FACULTATIF :
Ajouter dans /etc/hosts.allow :
    ALL: ALL : ALLOW

Redémarrer tous les service DRBL Live avec la commande :

/opt/drbl/sbin/drbl-all-service restart

Démarrer un poste client en PXE (boot réseau à activer dans le BIOS selon les cas) et l'assistant de clonage/restauration démarre par le réseau sur le poste client puis se met en attente que tous les PC à cloner/restaurer soient mis en route.


Quand tous les PC sont mis en route, le clonage commence. Dans tous les clonages que j'ai effectué, j'ai pu constater l'affichage de messages d'erreurs mais les clonages sont toujours arrivés à bon terme et les PC étaient fonctionnels.

Utiliser ZendGuard avec son serveur web préféré


Certaines applications web commerciales peuvent utiliser ZendGuard pour protéger leur code source ce qui oblige pour diverses raisons à utiliser le serveur web ZendServer qui selon mes constatations est très goumand en ressources matérielles sans rien faire de plus qu'un autre serveur web.
C'est pourquoi je vous propose une méthode pour faire fonctionner ZendGuard et les applications qui l'utilisent avec un autre serveur web comme Xampp par exemple.

Il existe deux versions de PHP : « php thread safe » (plus répandue/utilisée) et « php non thread safe », comme par hasard ZendGuard est compatible seulement avec « php non thread safe » alors que la majorité des serveurs web dont Xampp utilisent « php thread safe ».

Donc il faut remplacer le « php thread safe » de Xampp avec un « php non thread safe » pour faire fonctionner ZendGuard.

Pour cela :
Télécharger, extraire php-5.3.24-nts-Win32-VC9-x86.zip et remplacer le dossier « php » dans le dossier d'installation de Xampp.

Ensuite modifier le nouveau fichier php.ini en s’inspirant du php.ini original de Xampp (bien modifier les chemins d’accès et activer les extensions). Je reste vague à cette étape car tout dépend de la configuration php dont vous avez besoin pour votre cas.

Puis télécharger et extraire ZendGuardLoader-php-5.3-Windows.zip dans un sous-dossier du dossier « php » dans le répertoire de Xampp (sur le site de Zend il existe une nouvelle version de ZendGuard avec laquelle je n'ai pas testé ma méthode donc soit vous essayez ma méthode avec la nouvelle version de ZendGuard soit il faut chercher sur Internet la version indiquée).

Activation de ZendGuard dans php.ini : 

Dans php.ini, ajouter les lignes suivantes : 

[Zend]
zend_extension="C:\xampp\php\ZendGuard\php-5.3.x\ZendLoader.dll"
zend_loader.enable=1



Adapter le chemin vers ZendLoader.dll selon votre installation.

Ouvrir une ligne de commande cmd pour tester la configuration de php avec la commande :
C:\xampp\php> php -v

Aide en cas de problèmes à cette étape :
- http://www.adrianworlddesign.com/Knowledge-Base/Web-Hosting/Zend-Guard/Zend-Guard-loading-problems
- http://www.adrianworlddesign.com/Knowledge-Base/Web-Hosting/Zend-Guard/Zend-Guard-Loader-on-CentOS


Intégrer php à apache en tant que programme externe CGI :

« php non thread safe » ne fonctionne pas en tant que module (Il y a deux manières d’utiliser PHP5 avec Apache2 : sous forme de module intégré, ou de programme externe CGI), il faut donc l'utiliser comme programme externe CGI.

Pour cela : 
Ajouter dans httpd-xampp.conf (qui est inclu dans http.conf) les lignes suivantes :

#droits d’accès au répertoire de PHP
<Directory "C:/xampp/php">
        AllowOverride None
        Options None
        Order allow,deny
        Allow from all
</Directory>
#activation de PHP en tant que programme CGI
ScriptAlias /php/ "C:/xampp/php/"
AddType application/x-httpd-php .php
Action application/x-httpd-php "/php/php-cgi.exe"


Pour voir si le serveur fonctionne avec la configuration effectuée, il faut démarrer Apache en ligne de commande ainsi on peut voir les messages d’erreur éventuels.

Comme vous pouvez le constater, protéger son code source est source de difficultés inutiles pour ceux qui doivent utiliser vos applications et n'empêchera pas forcément quelqu'un de pirater votre application ou de reprendre vos idées, alors vive l'opensource !


Restaurer des icônes disparues dans la barre des tâches à côté de l’horloge

Sur Windows 7 j'ai pu constaté la disparition de plusieurs icônes à côté de l'horloge sans motif, sans les avoir désactivés et sans moyen de les faire réapparaitre par un réglage quelconque.

Accéder à la clé de registre suivante :
HKEY_CLASSES_ROOT\Local Settings\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\TrayNotify
Si seulement pour l’utilisateur courant :
HKEY_CURRENT_USER\Software\Classes\Local Settings\Software\Microsoft\Windows\CurrentVersion\TrayNotify
(si on ne trouve pas la clé, faire une recherche sur « iconstreams » ou « PastIconStreams »)

Supprimer les 2 clés : « iconstreams » et « PastIconStreams »

Redémarrer le PC.

Source : http://www.commentcamarche.net/forum/affich-1902546-disparition-de-l-icone-volume-du-son

Supprimer un service Windows


Ouvrir une ligne de commande en administrateur (pour Windows Vista et supérieur) puis exécuter la commande : sc delete [nom_du_service]

Pour ouvrir la ligne de commande en administrateur :

Cliquer sur Démarrer > dans la zone de recherche écrire cmd > dans la liste qui apparait faire un clic droit sur cmd et cliquer sur Exécuter en tant qu'administrateur.

Pour trouver le nom du service :


Clic droit sur Poste de travail ou Ordinateur puis Gérer, dans la rubrique Services, faire un clic droit sur le service à supprimer et cliquer sur Propriétés, dans l'onglet Général le nom est indiqué en face de Nom du service.


DRIVER_POWER_STATE_FAILURE - erreur Stop 0x0000009F


J'ai été confronté à l'erreur Stop 0x0000009F DRIVER_POWER_STATE_FAILURE sur des PC portables Dell Vostro 3550 avec Windows 7 Pro x64.

Première choses à faire dans ce genre d'erreur : consulter l'observateur d'événements de Windows (Clic droit sur Poste de travail ou Ordinateur puis Gérer) et voir la rubrique Journaux Windows \ Système.

La lecture de ces messages d'erreur peut être difficile mais on peut toujours s'aider avec un peu de Google.
On peut aussi utiliser le logiciel WhoCrashed qui peut nous aider à décrypter les messages d'erreurs.

Dans mon cas le journal d’événements indiquait des erreurs qui concernaient une carte réseau WAN qui n’existait pas physiquement sur la machine.

D'où la solution : supprimer les pilotes inutiles. Dans mon cas j'ai supprimé les logiciels Dell Mobile Broadband Manager et Dell Wireless HSPA Mini-card Drivers. 

Avant d'arriver à cette solution, en faisant quelques recherches sur Internet, j'ai vu que le problème pouvait aussi venir du module anti-rootkit de l'antivirus Avira Antivir (dans mon cas installé sur la machine), si vous êtes confronté au même problème en dernier recours vous pouvez désactiver ce module de la manière suivante :
Aller dans le répertoire d'installation d'Avira Antivir et exécuter setup.exe choisir l'option Modifier et décocher l'option Antivir Rootkit Detection.

On peut généraliser la méthode de résolution des erreurs Stop qui souvent sont dûes soit à un matériel défectueux soit à un pilote défectueux à supprimer ou à mettre à jour.

jeudi 12 juin 2014

Tablette et éducation. Efficacité ?

La mode des tablettes tactiles se propage dans les établissements scolaires sous prétexte d'écologie, d'économie et de pédagogie.

Interrogeons-nous sur la véracité de ces prétextes :
- écologie : on préconise les tablettes pour remplacer le papier.
Est-il plus écologique de produire une tablette qui contient des métaux et des produits toxiques (sans prendre en compte les conditions de travail des ouvriers qui doivent extraire les métaux, les populations qui habitent les zones d'extraction et les ouvriers qui doivent produire les tablettes) ou de produire du papier issu de matériau 100 % naturel ? Est-il plus écologique de recycler une tablette ou du papier ?

- économies : on préconise les tablettes pour réduire les dépenses liées au papier.
Prenons l'exemple d'un établissement scolaire avec 500 élèves auxquels on donne 1000 polycopiés par an chacun et prenons le prix de la ramette de 500 feuilles à 5€. Donc un élève coûte 10€ par an en papier, sans compter les frais liés aux consommables et à l'entretien d'un photocopieur qui sont négligeables... Une tablette de base coûte 250€, admettons sa durée de vie à trois ans (soyons optimiste). Donc un élève coûte environ 83€ en tablette, sans compter tous les frais liés à l'infrastructure réseau à mettre en place et à entretenir qui sont conséquents. Soit un surcoût de 73€ par rapport au papier, dans le meilleur des cas !
Pensez-vous que remplacer le papier par des tablettes est économique ?

Cela me fait penser à une petite histoire : Un gars et un ami sont dans un magasin de chaussure à Paris. Le gars dit à l'ami : "J'aimerais acheter ces chaussures mais 150€ pour des chaussures ça fait cher.". L'ami répond : "Je reviens de Nice et j'y ai vu le même modèle à 100€". Le gars sans réfléchir achète un billet aller-retour pour Nice pour aller acheter les chaussures. Lorsqu'il revient à Paris il rencontre un autre ami et lui dit : "Je suis content ! J'ai économisé 50€ en allant acheter ces chaussures à Nice". L'ami lui demande : "Tu es allé exprès à Nice pour acheter ces chaussures ?". Le gars : "Oui". L'ami : "Combien tu as payé tes billets ?". Le gars : "100€, pourquoi ?"
Morale de l'histoire : si on ne réfléchit pas, lorsqu'on croit économiser, on finit par dépenser plus.

- pédagogie : on préconise les tablettes comme remède miracle à toutes les difficultés des élèves.
C'est le point le plus délicat qui demande le plus de réflexion mais dans tous les cas la panacée n'existe pas et souvent donner une mauvaise solution à un problème ne fait que produire d'autres problèmes qu'on ne saura pas gérer alors il vaut mieux se donner la peine d'apprendre à gérer un problème plutôt que le remplacer par un autre tout aussi ingérable ! Courir en avant pour fuir un problème ne résout pas le problème même si on a l'impression de progresser...

A mon avis, l'utilisation des tablettes dans l'éducation (et dans d'autres domaines) peut se faire raisonnablement uniquement dans des cas bien définis et pour des projets à forte valeur ajoutée qui ne se limitent pas à vouloir remplacer le papier par des tablettes.
Je pense que si on utilise l'informatique comme on utilise le papier ce n'est pas la peine d'utiliser l'informatique, le papier suffit. Il ne faut pas oublier que l'informatique est efficace lorsqu'elle permet de traiter les informations autrement que le papier.
Et comme toute chose il faut savoir ce qu'on veut en faire avant de s'en équiper sans se laisser manipuler par ceux qui en tirent leur profit.

A lire : 
Une étude réaliste sur l'utilisation des tablettes en milieu scolaire (http://www.karsenti.ca/ipad/).